EDITO MAI 2024


Chères et chers membres de la SFHS,

À quelques mois de l’ouverture des Jeux olympiques de 2024, les membres de la SFHS et son conseil d’administration sont très sollicités et on ne peut que s’en réjouir : nombre d’expositions, de manifestations scientifiques, de conférences « grand public » données ici et là, d’ouvrages, d’interventions dans les médias sur les thèmes de Jeux, de l’olympisme ou plus généralement de l’histoire des sports donnent de la lisibilité à nos travaux de recherche ainsi qu’à notre société savante. Comme 1789 en son temps, 2024 sera décidément une « année sans pareille ». Il faut ajouter à cela nos contributions aux journées consacrées aux « Enjeux des Jeux » (Lille les 30 et 31 mai, Marseille du 13 au 17 mai, Toulouse et Strasbourg en juin prochain). Sans compter les engagements habituels auprès du CTHS, CEHS et des prochains Rendez-vous de l’Histoire de Blois.

Point d’orgue de ces manifestations scientifiques, les prochains Carrefours d’Histoire du Sport dont la préparation se déroule au mieux. Ils auront lieu du 28 au 30 octobre 2024 à l’Université Gustave-Eiffel et aux Archives départementales du Val-de-Marne, à Créteil. Les coordinateurs ont reçu une soixantaine de propositions. La première matinée sera dédiée aux jeunes chercheurs et chercheuses. Pour rappel, ils ou elles ont jusqu’au 1er juillet 2024 pour rendre leur article à marion.philippe@univ-eiffel.fr. La dernière journée aura lieu aux Archives Départementales du Val-de-Marne.

La SFHS et les membres de son conseil d’administration sont également mobilisés sur bien d’autres chantiers. Dans le cadre des « Enjeux des Jeux », déjà évoqués, nous travaillons avec le Service Interministériel des Archives de France (SIAF) pour que les archives du sport voient leur recensement et conditions d’accès améliorés. En lien avec l’IGESR et les autres sociétés savantes représentant les SHS au sein des STAPS, nous avons été associés à la redéfinition des programmes de l’agrégation interne d’EPS. S’agissant de la réforme des concours et du CAPEPS externe, nous avons réussi à préserver le principe d’une épreuve écrite d’admissibilité, d’une durée de quatre heures, qui demande aux candidats de réfléchir de manière argumentée sur « les enjeux éducatifs portés par l’éducation physique et sportive (EPS) et les activités physiques, sportives et artistiques ». La mobilisation de connaissances historiques, sociales et culturelles, sur la totalité de la période qui sera retenue, sera bien évidemment attendue des futur.es candidat.es pour montrer les évolutions de la discipline d’enseignement. Au-delà de ce seul intitulé, c’est la présence de l’histoire au sein des filières STAPS (et donc les recherches portant sur l’histoire de l’EPS) qui se trouve ainsi « sanctuarisée ».  Là encore, nous ne pouvons que nous en féliciter et continuer à nous engager massivement dans les différents jurys des concours de recrutement.

Pour dire un mot concernant le CNU, les élu.es de la liste Unité et respect des singularités scientifiques en STAPS, soutenu.es par notre société savante, ont participé à la session 2024 pour les candidatures à la qualification aux fonctions de maîtres de conférences et demandes de CRCT, et abordent dans quelques jours la session « Avancement de grade ». Dans la continuité de la précédente mandature, les élu.es ont veillé, par une évaluation qualitative des dossiers principalement, au maintien des taux de qualification et à la prise en compte de l’équilibre des sexes (rééquilibrage) comme des disciplines représentées. Les élu.es s’engagent désormais, pour les sessions 2025, à améliorer et compléter le texte « recommandations proposées aux candidat.es », prochainement disponible sur le site de notre section CNU 74, et à engager une réflexion ouverte et collective sur les effets néfastes des éditeurs-prédateurs pouvant biaiser l’analyse des productions scientifiques des candidat.es (toutes disciplines scientifiques confondues) et affaiblir plus largement notre communauté STAPS. Une présentation de ces orientations sera effectuée au cours de nos prochains CHS. 

Composition du CA au 20 octobre 2022 :

Président : Thomas Bauer, Université de Limoges

Vice-président : Olivier Chovaux, Université d’Artois

Trésorier : Yohann Fortune, Université de Rennes 2

Secrétaire : Marion Philippe, Université Gustave Eiffel

Membres :

Jean Bréhon, Université d’Artois,

Lise Cardin, Université de Strasbourg

Pascal Charitas, Université de Paris-Nanterre

Aurélie Epron, Université de Lyon 1

Denis Jallat, Université de Strasbourg

Etienne Pénard, Université Catholique de l’Ouest

Cyril Polycarpe, Université de Franche-Comté

Sylvain Ville, Université Picardie Jules Verne